L'Immortaliste

Laurence Vielle, Michael Delaunoy, Etienne Van der Belen & Matthieu Ha

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L’immortaliste revisite le mythe de Promethée à l’aulne de l’ère contemporaine.

Il y a près de 25 ans, très impliqué à travers son travail au sein de l’ONG Quinoa, dans les questions du dialogue Nord-Sud, Étienne Van der Belen a demandé à Laurence Vielle (Poétesse Nationale en 2016) d'écrire un spectacle sur ce sujet. C’est ainsi qu’est né L’Immortaliste. Michael Delaunoy (Directeur du Rideau de Bruxelles durant 13 ans) en a assuré la mise en scène et Matthieu Ha (accordéoniste et chanteur contralto à l'univers musical singulier) en a composé la musique qu’il interprète également sur scène.

Dans le cadre de l’évènement Pérégrinations, prévu en mars dernier et annulé pour cause de Covid-19, nous avions imaginé reprendre ce spectacle qui nous semblait encore d’une brûlante actualité. Nous avons décidé d'en maintenir la programmation sous une forme plus légère.

L'immortaliste, à travers le mythe de Prométhée, jette un regard sur la société occidentale et ses rapports inégalitaires avec le Sud. En faisant cadeau du feu aux hommes, Prométhée œuvre à l'émancipation de l'humanité, l'ouvre à la modernité. Mais cette modernité exaltant les vertus d'un progrès linéaire et infini est aujourd'hui en crise.

Quelle serait la réaction du titan Prométhée face à l'impasse du monde moderne ? Ainsi au travers de ce personnage mythique, le spectacle pose une double interrogation sur l'avenir de l'humanité et les différentes facettes de l'idéologie du développement. 

 

Etienne Van der Belen se révèle aussi solaire, rayonnant que son personnage. Présent d'un bout à l'autre du spectacle, il est à la fois charmeur, engagé, étrange. S'alliant au charisme de son interprète et initiateur du projet, la mise en scène de Michael Delaunoy bondit d'une idée ingénieuse à l'autre, l'une des plus belles étant de faire appel à l'étonnant Matthieu Ha, superbe accordéoniste, percussionniste et chanteur. 

Catherine Makereel - Le Soir à propos du spectacle dans sa forme initiale, lors de sa création. La forme que nous vous proposons au boson est une forme plus légère.