C’est l’histoire d’une rencontre, la rencontre avec un groupe.
Chloé revit un événement passé. La première fois qu’elle les a rencontré.e.s, la première fois qu’elle les a entendu.e.s. Son ventre qui la tiraille, la respiration qui déraille.
Elle revit cette ambiance douce, feutrée et introduit tantôt le monolithe vivant du groupe, tantôt les voix, les dynamiques individuelles.
Est-ce que cela est vraiment arrivé? Qui était ce groupe?
Les souvenirs de Chloé se mêlent aux témoignages de Pauline, Alexandre ou encore Claire. Sur différentes temporalités, différentes sensibilités, ces témoins se répondent et tissent un tableau des dynamiques collectives.
Ils et elles se sont rencontré.e.s, ils et elles ont existé ensemble, comme un groupe, un collectif.
A quel moment cela a basculé?
Quelqu’un.e a pris trop de place, sa parole a débordé du cadre défini par le groupe.
Il s’est passé quelque chose, la discussion animée, l’esprit de groupe qui les habitait. Après, le rythme a changé, ça a été la perte de vitesse.
Pauline, Alexandre ou encore Claire n’ont pas compris.
Chloé veut comprendre, elle a pourtant dit “pardon”.
Elle décortique ces petites actions, ces habitudes de paroles, d’expressions qui font que le collectif fonctionne. La construction de visions communes, de codes et de valeurs.
Faire groupe, c’est beau, c’est grand, c’est aussi exclure.
Peut-être qu’elle n’a jamais aimé les groupes après tout.