On ne se souvient pas seulement avec la tête, mais aussi avec les mains, la bouche, le ventre. Manger, c’est se souvenir. Dessiner, c’est résister à l’oubli. Chaque geste, qu’il soit culinaire ou artistique, devient un pont entre passé et présent. À travers ces gestes, je tente de renouer avec mes grands-parents, de raviver leur présence dans la matière, dans la saveur, dans le trait. Le temps de faire des mandus est une quête intime entre cuisine et mémoire.
Geumseong YOON
Le temps de faire des mandus
En résidence d'écriture
