Bêtes d’orage c’est un spectacle. C’est un concert. C’est une déclaration. Un manifeste. Une régurgitation.
Hybride.
Jamais vu. Pas comme ça. Ni entendu. Pas comme ça.
Tu ne comprendras pas tout de suite ce que c’est, ce qu’elle veut, et c’est tant mieux. Bêtes d’orage c’est un micro, un meuble et son brol et puis une femme. Seule sur scène. (Mais il y a quand-même sa grand-mère, sa fille quelque part et le régisseur.)
Bêtes d’orage c’est cette femme qui parle qui chante qui rappe et qui danse. Qui essaye.
C’est un travail sur l’empêchement. Tentative et échec. Rire ou pleurer. Entre twerk, grand-mère et rires gênants.
Bêtes d’orage c’est du brut et des paillettes.
Ça part des tripes vers les tripes, ça bouscule et ça secoue là où ça brûle et fait du bien. Bêtes d’orage, c’est doux comme un poing dans la gueule.
Entre la plume et l’enclume.
Vital.