Voilà un spectacle qui aurait la forme d’un journal d’écrivain, où sont consignés des évènements, des choses vues, entendues, lues, imaginées et les matières issues d’ateliers.
Ça parlerait du monde tel qu’il m’apparaît parfois dans ses étrangetés et ses aberrations liées à la modernité. Mais aussi des simples miracles du quotidien. Ça évoquerait notre relation à l’autre, à l’objet, au réel, au temps, à la lumière.
Comme ce qui nous entoure est bien trop complexe pour espérer en tirer une histoire, le spectacle serait construit comme une mosaïque. Et proche d’une certaine idée que je me fais de la danse ou d’une théâtralité matérialiste où seul compte ce qui se donne à voir. La parole y serait rare.
Et comme le réel est multiple et changeant, nous jouerions chaque soir une partition différente.
Pascal Crochet