Comment dire le vide ?
À-vide
par L'absolu Théâtre
Charly s’avance dans le noir. Iel cherche un mot. Le premier mot. Le mot qui sonnerait juste. Un mot à la hauteur d’un début. D’un bon début. Rien.
Jérôme, guitare à la main, accompagne ses balbutiements.
Il joue. Iel danse.
Iel danse le vide. Et reprend sa recherche.
C’est qu’il faudra du temps pour nommer le vide, pour lui donner un corps, une voix, pour le rendre palpable, tangible. Charly virevolte sur la musique, danse, plonge ses mains dans le terreau des souvenirs, reprend la route et, petit à petit, dessine une mosaïque où le vide se déploie et offre au public un tout nouveau visage.
À-vide questionne la peur, les peurs en jouant avec les ombres, celles de l’éclairage et celles que nous avons à l’intérieur de nous. Le/la comédien•ne-danseur•se offre une performance brute et sans fard, illuminée d’émotions et mise en valeur par une mise en scène sobre et percutante.
À-vide est hors du temps, une parole poétique au service d’un corps.
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Les rencontres poétiques
Après chaque représentation, nous invitons celles et ceux qui le souhaitent à partager un temps d’échange avec des invité·e·s autour de leur travail :
Mardi : Victoire de Changy, poétesse, romancière et autrice d'albums pour la jeunesse et Nicolas Crousse, auteur de Retour en pays natal dont des extraits seront lus par Adia Panteleeff.
Mercredi : Jérémie Tholomé, poète (édité aux éditions Maelström) et Maud Joiret (éditée aux éditions Tétras-Lyre), poétesse, chroniqueuse et programmatrice littéraire.
Jeudi : Soirée autour de l'écriture d'À-Vide en compagnie d’Aurélien Dony, auteur du texte, de Laurence Vielle, poétesse nationale 2016-2017 et de la maison d'édition des Oiseaux de nuit dirigée par Aurélie Vauthrin-Ledent.
Vendredi : Marie Darah, slameureuse, et David Giannoni, directeur de la Maison de la poésie d'Amay et des éditions Maelström, poète, éditeur, co-directeur du fiEstival maelstrÖm.
Samedi : Micro-poétique ouvert à toutes et tous, accompagné en musique par Jérôme Paque