Le 30 mai 2017, Etienne Van der Belen part du Valais, en Suisse, et marche près de 1.000 km vers Assise, en Italie. Sur la route, il tient un carnet de voyage, rencontre des gens, enregistre les sons de la nature et filme ses pieds...
C’est le récit d’un homme qui explore la marche comme une expérience de la liberté, un apprentissage de la lenteur et du dénuement, en rupture avec l’hyper activité constante de ce siècle.
C’est aussi le récit d’un tiraillement intérieur entre l’idéal de cette aventure, sa projection rêvée et l’expérience du réel dans toute sa rugosité.
Partant d’éléments glanés sur la route, le spectacle glisse progressivement d’un récit de voyage à une forme plus onirique, où l’expérience vécue cède la place à l’imaginaire.
Histoire d’un homme qui, dans cette volonté de rencontrer le réel, rencontre aussi ses obsessions, ses fantasmes, ses inquiétudes.
C’est enfin la question de la transmission et du partage d’une expérience singulière : quelle forme théâtrale donner à cette aventure de l’intime et du sensoriel ?
La joie parfaite existe-t-elle ? Etienne Van der Belen l’a-t-il rencontrée entre Sion et Assise ? Peut-être peut-on la trouver au cœur des choses ou des gestes les plus simples, semble nous dire cet acteur solaire et charismatique - Dominique Mussche, RTBF Culture