Souffrant d’une misanthropie pathologique, un homme s’est retiré du monde. Depuis 20 ans dans sa cave, cet homme-rat ressasse sans cesse le souvenir de l’échec de sa vie : une femme-brebis égarée qu’il aurait voulu ramener dans le troupeau.
La rencontre entre les deux comédiens, leurs contrastes, la froideur de l’une, la douleur colérique de l’autre dégage une force réelle, une bouffée d’air dans cette atmosphère oppressante qui ne laisse pas indifférent. Une opportunité intime et intéressante de se frotter à nouveau à l’œuvre de l’immense Dostoïevski
Laurence Bertels, La Libre Belgique